Le contenu de cette rubrique est une retranscription du fascicule édité par le Vieux Brindas en 1983, en « souvenir du centenaire » de la construction des écoles publiques à Brindas. Certaines des recherches proposées ici ont pu faire l’objet d’une mise-à-jour par des travaux plus récents. N’hésitez pas à compléter votre lecture par d’autres articles sur le site du Vieux Brindas.
Au moment de la préparation des lois de Jules Ferry, un effort considérable est fait, dans toute la France, pour la construction de nouvelles écoles.
C’est la période dite de « Frénésie scolaire ».
À Brindas, les locaux scolaires existants étant insuffisants et insalubres, l’on décide la construction de deux écoles. De 1877 à 1881 on acquiert les terrains. Les emplacement sont choisis :
- pour l’école des garçons, placette des Ormeaux (ancienne terrasse du château)
- pour l’école des filles, d’abord à l’ entrée du village, puis a l’emplacement actuel, rue du Vieux Bourg.
Après de multiples péripéties, études, plans, contre-plans, approbation définitive par l’Inspection Académique et le Préfet, la construction est engagée en 1883.
L’école des filles est ouverte en 1884, le transfert est autorisé, et les Sœurs St-Joseph poursuivent l’enseignement. La laïcisation interviendra l’année suivante. L’école des garçons attendra Pâques 1885 pour sa mise en service.
Des transformations successives s’effectueront par la suite: modification dans l’orientation des classes, primitivement côté nord sur la placette des Ormeaux ; fermeture du préau, dans lequel sera foré un puits, avant l’installation de l’eau courante, et avant l’électricité, des poêles chauffent les classes (bois et charbon étant entreposés à la Mairie).
Parmi les premières victimes de la guerre 14-18, GLOMOND Marius Instituteur-adjoint à Brindas Caporal au 22ème Régiment d’infanterie Tué au col d’Urbess (Alsace) le 24 août 1914.
Ces écoles ont accueilli des générations d’enfants de Brindas. Pour parvenir à instruire l’ensemble de la population et vaincre l’analphabétisme, il a fallu à BRINDAS un siècle d’efforts.