Cette rubrique est une retranscription de l’ouvrage « Chronique Brindasienne », édité en 1982 par l’association du Vieux Brindas. Certaines des recherches proposées ici ont pu faire l’objet d’une mise-à-jour par des travaux plus récents. N’hésitez pas à compléter votre lecture par d’autres articles sur le site du Vieux Brindas.
« Entre Etienne X. cultivateur demeurant chez ses père et mère et Melle Marie X. demeurant avec son père, fille mineure, lesquels ont promis s’unir en légitime mariage à la première invitation de l’un d’eux et en ont arrêté les conditions civiles de la manière suivante :
LES APPORTS DES EPOUX
La future épouse se constitue tous ses biens présents et à venir notamment un TROUSSEAU composé de ROBES, NIPPES, LINGES, HARDES, BIJOUX avec une GARDE-ROBE bois noyer à deux portes, un lit garni, un buffet à deux portes, bois noyer, le tout estimé amiablement à SIX CENTS FRANCS.
Le futur époux déclare que son avoir mobilier actuel consiste en:
1°) son trousseau qu’il n’a pas jugé à propos d’évaluer.
2°) une voiture avec ses agrès, un MULET avec des harnais complets, évalués amiablement à QUATRE CENT CINQUANTE FRANCS.ENTRAIDE FAMILIALE CONTRACTUELLE
En considération de ce mariage, le père X. s’oblige à loger gratuitement pendant deux ans à compter du jour de la célébration de ce mariage, les futurs époux et leur progéniture (sic) dans la maison qu’il possède … et comme charge de ce don, les futurs époux payeront chaque année pendant leur sejour avec les père et mère X. les intérêts à cinq pour cent par an d’une somme de DEUX MILLE FRANCS dûe à M. R.
De plus ILS MENERONT SOIT A LYON SOIT AUX LAVOIRS, LES LINGES DES LESSIVES QUE FERONT LES PERE ET MERE X. OU LEUR PRETERONT LA VOITURE ET LE MULET POUR OPERER LE TRANSPORT DE CES LINGES ET TOUT CELA PENDANT LES DEUX ANS FIXES.
Contrat de mariage, 1846