Le village, symbole de vie tranquille, est constitué d’une place, d’une église, d’un cimetière, d’une mairie, d’une école, d’un café restaurant… quand il y en a encore !
Mais, du temps des Gaulois et des Gallo-romains, à quoi ressemblait le village ?
Existait-il déjà, ou est-il de création beaucoup plus récente ?
Paul Pelcé, titulaire d’un Master 2 en Histoire et Archéologie médiévales, se propose d’aborder cette question à partir des dernières recherches et découvertes en la matière.
À l’issue d’une pièce de Guignol qui met en scène Gnafron, maire de Brindas, l’authentique chapeau haut-de-forme de Pierre Neichthauser est officiellement remis au Musée Théâtre Guignol.
Le groupe de danse folklorique Lou Traïtou a enchanté l’assemblée avec ses musiques et ses danses d’époque, et ses costumes plus vrais que nature. Pas de Charleston, mais des pas de danse tout aussi entraînants, pour une ambiance de terroir.
La deuxième session a dû se faire sous abri en raison des intempéries, qui n’ont pas douché l’enthousiasme du groupe folklorique, ni de son public, qui a appris les pas de danse avec entrain et application.
À l’occasion de la Fête des Années Folles, de nombreux Brindasiens avaient pris soin de se revêtir leurs plus beaux habits d’époque. Merci à eux d’avoir joué le jeu !
Pour certains d’entre eux, il faut bien le dire, sans la couleur, il serait difficile de deviner que la photo a été prise en 2019 !
Les Brindasiens ont pu découvrir quelques belles mécaniques d’époque, et notamment la Locomobile qui fêtait à cette occasion son premier siècle d’existence.
Un texte ancien retrouvé par les archivistes du Vieux Brindas a été remis en musique par Olivier Arnoux et Denis Rionnet. Il devait être interprété par l’Atelier Jazz de l’École de Musique de Brindas, mais les intempéries en ont décidé autrement. C’est donc une formation réduite au strict minimum (et surtout aux instruments non-électriques) qui a interprété la chanson, les pieds dans l’eau.
Olivier Arnoux : chant, guitare
Bernard Barbier : accordéon
Bertrand Vandermasen : percussions
Céline Dupont : chœur, pupitre humain
Retrouvez plus bas le texte intégral de la chanson, de Célestin Gauthier.
Couplet 1 Salut et fraternité À ce gai compère Qui vient cacher dans nos verres Sa médiocrité S’il n’est pas le premier De nos vins de France Il prime, je le pense L’eau de Saint-Galmier
Refrain Dame il vaut bien la piquette Puisqu’il nous met en goguette Ah ! Chapeau bas Devant le vin de Brindas Chapeau bas, chapeau bas Vive le Brindas
Couplet 2 Il est sans prétention Jamais ne s’affiche Sous une toilette riche Coiffé de goudron Accessible à tous On peut en boutique Servir à la pratique Le litre à cinq sous
Couplet 3 Dans des flacons ciselés Vous avez beau dire Vos grands vins ne font pas rire S’ils sont muselés Le Brindas coule à flots Sans trouver d’obstacle Fait jaillir des miracles Des larges goulots
Couplet 4 On trouve dans ce pays Joyeuse fanfare Troupe précieuse et rare D’artistes choisis Virtuose divin Roi de l’harmonie Vos éclairs de génie Sont dans votre vin
Couplet 5 Souvent un couple amoureux Quelquefois timide Atteint grâce à ce liquide Le but de ses voeux Puis il faut en billon Payer sans vergogne Au sonneur, vieil ivrogne Le gai carillon
Couplet 6 Si parfois l’esprit du mal Trouble le ménage Quand le bonheur déménage Du toit conjugal Dans le fond du cellier Prenez quelques litres Choisissez pour arbitre Le vin, l’oreiller
Couplet 7 Du Pont Chabrol au Pilon À la Quinsonnière Du Gourd à la Pillardière Du Plan à Milon Au Boulot, à Pelly Partout croît la vigne Et le sol en est digne Brindas soit béni !