Par Gaston Bensan (1984)
Cette rubrique est une retranscription de l’ouvrage « Chronique Brindasienne », édité en 1984 par l’association du Vieux Brindas. Certaines des recherches proposées ici ont pu faire l’objet d’une mise-à-jour par des travaux plus récents. N’hésitez pas à compléter votre lecture par d’autres articles sur le site du Vieux Brindas.
« Malgré invasions et guerres, il y avait à l’écart dans les bois, les montagnes, des petits coins assez isolés pour n’être subvertis ni par la force, ni par les nouveautés et se maintenir de génération en génération, indéfiniment semblables à eux-mêmes ».
Geneviève d’Harcourt – Archiviste-paléographe – La vie au Moyen-Age
D’une superficie de 1128 hectares, le territoire de Brindas (Briandas au Moyen-Âge), occupe une partie du plateau lyonnais entre les vallées profondes du Garon et de l’Yzeron, à l’altitude moyenne de 300 à 350m. Dominé par les Monts du Matin (façade Est des Monts du Lyonnais) le plateau était, 1000 ans avant notre ère, englobé dans le pays des Ségusiaves, peuple de la Gaule Celtique.
Brindas (Briandas) Garon, Izeron , sont des noms dont l’origine celtique est admise par tous les érudits. Le nom de Brindas désignait le mamelon qui sera le cœur du village actuel. La racine « bri », que l’on retrouve dans de nombreux noms de familles et de lieux en Bretagne, veut dire éminence ou élévation.