Le petit train de Brindas

Le Vieux Brindas a le plaisir de vous annoncer la sortie de son dernier livre « Le petit train de Brindas »

 

Le livre a été présenté au public le vendredi 5 mars 2010 à 18h au Musée Théâtre Guignol – Montée de la Bernade et également Dimanche 7 mars 2010 à l’occasion du 2ème salon du livre à Brindas…

    

Article Le Progrès – Dimanche 7 mars 2010 – article et clichés: Alain FABRE

Où trouver le livre ?

Pour les habitants de Brindas et des environs, le livre est commercialisé par nos soins lors de nos manifestations (Voir Calendrier) ou lors des permanences mensuelles en haut de la tour de la mairie, le premier samedi de chaque mois.

Prix de vente: 15,00 € 

Commander le livre

Pour les personnes habitant loin de Brindas et intéressées par cette publication, il est possible de commander le livre en adressant un chèque de 20,00 € libellé au nom de « Groupe de Recherches Historiques Le Vieux BRINDAS » (Livre 15,00 € + 5,00 € de frais d’expédition) à l’adresse suivante :

Groupe de Recherches Historiques « Le Vieux BRINDAS »
Mairie de Brindas
69126 – BRINDAS.

 

Brindas, village Gaulois ?

Le vendredi 27 février 2009, Paul PELCÉ, Président de notre association a donné une vidéo-conférence dans la grande salle des fêtes de BRINDAS sur le thème BRINDAS, un village Gaulois ? L’entrée était  gratuite, ouverte à tous les passionnés de Brindas et d’histoire. Plus de 150 personnes ont assisté à cette manifestation.

Reconstitution de la maison de l’âge de fer, 50 ans avant JC, grand parc de la Préhistoire de SAMARA à la Chaussée-Tirancourt (80).

Reconstitution de la maison de l’âge de fer, 50 ans avant JC, grand parc de la Préhistoire de SAMARA à la Chaussée-Tirancourt (80).

Paul PELCÉ a tout d’abord effectué un rappel des grandes périodes de la préhistoire, de la proto-histoire pour parvenir à l’histoire de la Gaule celtique puis gallo-romaine. Ensuite, il s’est attaché à la région de BRINDAS et de ses environs, les Coteaux et Monts du Lyonnais en nous faisant part de ses découvertes, réflexions, déductions et hypothèses sur la probable « celtitude » de Brindas.

Cette vidéo-conférence appuyée sur des documents audio-visuels de qualité, mis en page et projetés par notre spécialiste Michaël HUGHES,  ainsi que sur l’exposition des objets découverts sur des sites à Brindas a permis d’ouvrir ce dossier de notre histoire locale. Un appel a été lancé à tous les participants pour une quête de nouveaux indices (objets métalliques, vestiges d’outils, tessons de poteries celtiques, pièces de monnaie, etc…)

Des rafraîchissements ont été servis aux participants après une séance de questions-réponses.

Plusieurs objets ont été trouvés près de la rue de la Traverse

        

Photos prises par Marc DANIEL – Vitrine de la « Maison des Gaulois » – L’île – Martigues

    

Pièce trouvée à Brindas –  En savoir plus

Le mystère du Guillermy

Paul PELCÉ est intrigué par le quartier du Guillermy qui occupe un plateau qui domine très nettement à 336 m le village de Brindas comme on peut le voir sur cette carte IGN avec courbes de niveau:

La carte de Cassini ou carte de l’Académie est la première carte générale du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François CASSINI (Cassini III) et son fils Jean-Dominique CASSINI (Cassini IV) au XVIIIème siècle. L’échelle adoptée est d’une ligne pour cent toises, la transposition de ce rapport dans le système métrique donne une échelle proche de 1/86 400 (1 centimètre sur la carte correspond à environ 864 mètres sur le terrain).

Cette carte constituait pour l’époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s’appuyer sur une triangulation géodésique dont l’établissement prit plus de cinquante ans. Les quatre générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier est tel qu’en superposant des photos satellite orthorectifiées, ces dernières correspondent presque totalement avec les routes dessinées plus de 200 ans avant.

Sur la  carte de Cassini de la région de Brindas (extrait ci-dessous), on aperçoit au lieu « Le Guillermy » un symbole correspondant à un hameau: 

Sur le cadastre « napoléonien » établi en 1824 (Extrait ci-dessous), il est flagrant que Le Guillermy (« Guillarmes ») est représenté sur une sorte de plateau circulaire:


Affiche de la conférence     Articles de presse    Voir toutes les photos  Suite: Expo 2010


Suite: Exposition dans la tour de la mairie (Novembre 2010) – Dossier PDF

Articles de presse : Le Progrès (Novembre 2010) – Devant chez vous (Décembre 2010)


Reportage: Ennio BOSCHETTI  –  Montage: Marc DANIEL

Articles de presse


« Devant chez vous » – n° 46 – Juin 2009

Deux nouvelles cloches pour l’an 2000

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C’est avec émotion qu’un jour de 1998 les brindasiens constatèrent la disparition de l’une des deux voix de leur clocher. Margherite, la plus grosse des deux cloches installées en 1805 s’était tue.

Une cloche fêlée ne se réparant pas, le remplacement fut voté par le conseil municipal, la commune prenant en charge la dépense.

Aussitôt contactée, l’entreprise Paccard, d’Annecy, établissait deux devis, avec ou sans refonte de l’ancienne cloche. La différence de prix, le métal récupéré, ne représentant que quelques milliers de francs, ne justifiait pas de faire disparaître du patrimoine du village le témoin fidèle de deux siècles de son histoire.

Le conseil se prononça également pour ajouter à ce remplacement la reconstitution du patrimoine campanaire avec trois cloches tel qu’il était avant la révolution. Et notre clocher mérite bien cette attention, n’oublions pas qu’il est classé et figure sur la liste des monuments historiques.
La troisième cloche serait celle du millénaire. Il fut alors proposé aux brindasiens une souscription, geste plus symbolique que financier, pour marquer leur attachement à la vie du village en permettant de redonner sa troisième voix à leur clocher. Etant bien entendu que la municipalité apporterait tout complément à cette dépense.

Les deux cloches naquirent à Annecy le 9 septembre 1999, elles furent présentées au village le samedi 25 septembre, bénies en une cérémonie solennelle le dimanche 26 et l’angélus inaugural sonna le samedi 2 octobre, à midi.

Les brindasiens ont suivi tous ces événements avec le sentiment de vivre des instants historiques. Margherite, Hyppolite, la plus ancienne, et la cloche du millénaire ponctuent aujourd’hui les journées brindasiennes.

Margherite l’ancienne restera vigilante, installée dans une place d’honneur à l’entrée de l’église.

Les habitants du village ont marqué leur attachement au symbole que représente le clocher en assistant nombreux à toutes ces cérémonies, mais aussi en répondant à la souscription lancée à cette occasion. Plus de deux cent cinquante familles ont apporté leur participation. C’est un somme de trente deux mille francs qui a été rassemblée, pour un achat de trente six mille francs hors taxe. La cloche du millénaire appartient doublement aux brindasiens. À nouveau, pour de nombreuses années, notre clocher lancera sur le village et dans la campagne une musique qui commençait déjà à nous manquer.

Galerie de photos

Le village de Brindas vu par Henri Gaudet

Citation

Blotti aux pieds des monts du Lyonnais,
Regardant la plaine où s’étale le grand LYON,
Immobile, dans le jour qui renaît,
Notre village qui a vu vivre de nombreuses générations,
Depuis des siècles, à l’ombre de sa tour,
Apporte aux Brindasiens, récents ou bien de toujours,
Son comptant de plaisir, de beauté et de joie.

Henri GAUDET – Le Vieux BRINDAS – Avril 1993

Bicentenaire de la Révolution Française

En 1989, toutes les communes de France commémoraient le bicentenaire de la Révolution Française. Brindas n’avait pas manqué ce rendez-vous : des festivités à la hauteur de l’événement avaient été organisées, culminant avec un grand spectacle son et lumière auquel les Brindasiens avaient pris part.

Replongez-vous dans cette commémoration grâce aux photos de Marc Chevat. Ci-dessous : Le Spectacle | Les Festivités | Stèle commémorative

Le spectacle son & lumière

Les festivités

La stèle commémorative

À retrouver sur l’arrière de l’église Saint-Blaise

Réveillon du Bicentenaire

En 1989, la France s’apprêtait à commémorer le Bicentenaire de la Révolution Française. Brindas a profité du Réveillon 1988-1989 pour inaugurer sa toute nouvelle salle des fêtes sur le thème de la révolution française.

Photos © Marc Chevat.

Des retraités interrogent Brindas

Un article du Progrès – 21 août 1979

Des retraités interrogent Brindas (69)

Brindas. Il est 13 h 30 à 15 kilomètres de Lyon. Les rues, la place sont désertes. Pas un bruit. La chaleur pèse. Août. Tout repose et j’attends sur un banc, à l’ombre d’un vieux platane. En regardant les bâtisses cossues, je songe à ceux qui vivent loin des bruits de la ville – agressifs pour les uns, réconfortants pour d’autres – Une bicyclette déchire le rêve et ramène à la réalité. En capeline, bras et jambes hâlés, la femme s’arrête, poste une lettre, m’indique la mairie. Son sourire est beau. Quel âge a-t-elle ? Celui de la retraite sûrement, l’âge que l’on tait.

Monsieur Bensan, le responsable « du vieux Brindas » arrive – barbichette et cheveux blancs, son visage est doux comme sa voix. Il nous conduit au lieu où se réunit, tous les lundis, le club du troisième âge de Brindas. À l’entrée, plusieurs bicyclettes. A l’intérieur de la construction moderne, elles tricotent, elles crochètent, elles jouent à la belote. Ils jouent aussi. Les parties sont animées mais pas bruyantes. Ils, elles causent à voix basses. Des cafés et des jus de fruits circulent. Des pièces de 1 franc sont glissées dans une boîte. Tout semble feutré. De l’activité mais pas d’hystérie. Je reconnais la dame qui m’a renseignée tout à l’heure.

Ce club créé en 1977 comprend plus de 130 personnes – il y a 2 500 habitants à Brindas – qui se sont regroupées loin des querelles de clocher. Il est composé de différentes sections, dont celles habituelles à tous les clubs du troisième âge : jeux de table, de boules, travaux manuels, gymnastique pratiquée surtout par les femmes. Des sorties et des repas amicaux sont régulièrement organisés. Mais cette association n’est pas coupée de la réalité brindasienne.

Ce n’est pas un rassemblement où l’on attend passivement que les années passent – la preuve : la création de l’association du« Vieux Brindas», rattachée au club des retraités mais ouverte à tous, pour éviter la ségrégation. Une vingtaine de personnes y participent activement. Son but ? Reconstituer l’histoire de Brindas et des Brindasiens – leurs méthodes ? – celles des universitaires. Ils utilisent les sources classiques et indispensables des archives départementales et municipales.

M. Bensan, par exemple, a retrouvé des textes précieux comme « Les Doléances des paysans de Brindas en 1769 ». Ces documents sont publiés soit dans le bulletin du club, soit dans le bulletin municipal, soit dans celui périodique de « L’Araire » (1) (groupe de recherches sur l’histoire et le folklore de l’Ouest lyonnais). Ils collectent aussi les documents, photos, cartes postales, actes notariés, que possèdent les habitants, et la résurgence des souvenirs au cours des réunions du club du troisième âge. Club dont les membres ont pour la plupart travaillé, vécu, participé à la vie du village, et qui aident activement à retrouver les chemins de la mémoire collective ; qui se réapproprient leur histoire et participent au mouvement réhabilité enfin aujourd’hui : celui de l’histoire populaire.

Ainsi « le Vieux Brindas » a organisé en avril une exposition à l’aide des documents et des objets collectés – le succès a été remarquable la population, les enfants des écoles ont pu retrouver les traces de leur passé. La courte durée de cette exposition, trois jours, a été déplorée. Mais l’intérêt porté à ces recherches historiques s’est amplifié. Nombreux sont ceux qui ont proposé d’autres documents, d’autres objets, d’autres outils. Outils précieux pour l’histoire des techniques, jusque là abandonnés dans des caves et des placards, relégués dans les souvenirs personnels. Outils qui permettent la reconstitution des anciens métiers brindasiens : blanchisseuses, repasseuses, veloutiers, tisserands, cordonniers. M. Bensan affirme qu’ils possèdent actuellement assez de matière pour créer un musée. D’ailleurs, il parle à juste titre d’écomusée.

Mais « le Vieux Brindas » ne se contente pas de classer, de sauvegarder les archives, d’enregistrer les souvenirs, il propose aussi des projets pour l’avenir en fonction de ses recherches. Ainsi il réclame le réaménagement, le long de l’lseron du passage – où les blanchisseuses travaillaient – en promenade.

Il dénonce la construction aberrante d’une cheminée moderne sur le clocher de l’église du XII » siècle, classée monument historique et veut qu’elle soit démolie. Il a présenté à l’équipe municipale une étude « en vue de donner des noms aux rues et chemins de la commune et au lieu de faire des noms de rues un calendrier d’histoire nationale, ou une liste de mérites consacrés», ils espèrent « contribuer, avec les vieux noms du terroir, à ressusciter, conserver les traces du passé, rappeler le caractère rural de la commune et la vie des hommes qui l’ont faite ».

M. Bensan dit : « Je n’ai rien d’un historien mais j’aime mon pays. Je veux le faire survivre». Pourtant, sa démarche et celle de ses amis est celle d’historiens. Espérons que dans les mois à venir, ils pourront enfin disposer d’un lieu ouvert en permanence où l’on pourra découvrir l’histoire du village et de ses habitants.

Chantal Laleix

(1) « l’Araire » organise du 15 septembre au 14 octobre, une exposition historique sur le village de Messimy (69510).

Des sourires…

de la mémoire…

et des projets.

« Une verrue sur le clocher du XIIe »

Photo Jacques Mouginot