L’association de recherche historique du Vieux Brindas est heureuse de vous présenter la nouvelle version de son site web.
Les contenus de l’ancien site seront repris sur le nouveau, petit à petit, car c’est un travail de longue haleine. Dans l’intervalle, ils peuvent toujours être consultés sur l’ancienne version du site.
D’ailleurs, le nouveau site contient encore dans ses pages des liens vers les contenus de l’ancien site, qui ne sont pas encore repris.
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C’est devenu désormais une tradition, cette année nous avons battu à nouveau le blé à Brindas.
Le Groupe de Recherches Historiques » Le Vieux Brindas » avec l’aide du Comité des Fêtes de Brindas et le soutien de l’Office de Tourisme des Vallons du Lyonnais nous a invités à partager ce moment de convivialité.
Ce fut une fois de plus l’occasion pour tous les Brindasiens de venir admirer le matériel agricole conservé, remis en état et entretenu avec soin par les membres de l’association et en particulier par Paul BUYER et Robert DUBAIN. Les blés ont été coupés et moissonnés cet été pendant le mois de Juillet 2010.
La batteuse de 1930 et la locomobile de 1920 ont été acquises par la population sous forme d’une souscription publique.
C’est à la demande des Brindasiens et Brindasiennes que nous faisons fonctionner régulièrement ces outils d’autrefois afin de sauvegarder le patrimoine local.
Programme de la journée
Tous les Citoyens ont invités à participer à cette manifestation qui a eu lieu sur la Place de la Paix à Brindas.
Dimanche midi : Les participants ont été invités à apporter leur pique-nique pour un repas campagnard sur place à partager ensemble.
Dimanche après-midi : Battage du blé avec utilisation spectaculaire de la batteuse et de la locomobile.
Félicitations à toute l’équipe qui a fait revivre une fois de plus le battage à l’ancienne à Brindas !
Le Vieux Brindas a le plaisir de vous annoncer la sortie de son dernier livre « Le petit train de Brindas »
Le livre a été présenté au public le vendredi 5 mars 2010 à 18h au Musée Théâtre Guignol – Montée de la Bernade et également Dimanche 7 mars 2010 à l’occasion du 2ème salon du livre à Brindas…
Article Le Progrès – Dimanche 7 mars 2010 – article et clichés: Alain FABRE
Où trouver le livre ?
Pour les habitants de Brindas et des environs, le livre est commercialisé par nos soins lors de nos manifestations (Voir Calendrier) ou lors des permanences mensuelles en haut de la tour de la mairie, le premier samedi de chaque mois.
Prix de vente: 15,00 €
Commander le livre
Pour les personnes habitant loin de Brindas et intéressées par cette publication, il est possible de commander le livre en adressant un chèque de 20,00 € libellé au nom de « Groupe de Recherches Historiques Le Vieux BRINDAS » (Livre 15,00 € + 5,00 € de frais d’expédition) à l’adresse suivante :
Groupe de Recherches Historiques « Le Vieux BRINDAS »
Mairie de Brindas
69126 – BRINDAS.
Le vendredi 27 février 2009, Paul PELCÉ, Président de notre association a donné une vidéo-conférence dans la grande salle des fêtes de BRINDAS sur le thème BRINDAS, un village Gaulois ? L’entrée était gratuite, ouverte à tous les passionnés de Brindas et d’histoire. Plus de 150 personnes ont assisté à cette manifestation.
Reconstitution de la maison de l’âge de fer, 50 ans avant JC, grand parc de la Préhistoire de SAMARA à la Chaussée-Tirancourt (80).
Paul PELCÉ a tout d’abord effectué un rappel des grandes périodes de la préhistoire, de la proto-histoire pour parvenir à l’histoire de la Gaule celtique puis gallo-romaine. Ensuite, il s’est attaché à la région de BRINDAS et de ses environs, les Coteaux et Monts du Lyonnais en nous faisant part de ses découvertes, réflexions, déductions et hypothèses sur la probable « celtitude » de Brindas.
Cette vidéo-conférence appuyée sur des documents audio-visuels de qualité, mis en page et projetés par notre spécialiste Michaël HUGHES, ainsi que sur l’exposition des objets découverts sur des sites à Brindas a permis d’ouvrir ce dossier de notre histoire locale. Un appel a été lancé à tous les participants pour une quête de nouveaux indices (objets métalliques, vestiges d’outils, tessons de poteries celtiques, pièces de monnaie, etc…)
Des rafraîchissements ont été servis aux participants après une séance de questions-réponses.
Plusieurs objets ont été trouvés près de la rue de la Traverse
Photos prises par Marc DANIEL – Vitrine de la « Maison des Gaulois » – L’île – Martigues
Paul PELCÉ est intrigué par le quartier du Guillermy qui occupe un plateau qui domine très nettement à 336 m le village de Brindas comme on peut le voir sur cette carte IGN avec courbes de niveau:
La carte de Cassini ou carte de l’Académie est la première carte générale du royaume de France. Il serait plus approprié de parler de carte des Cassini, car elle fut dressée par la famille Cassini, principalement César-François CASSINI (Cassini III) et son fils Jean-Dominique CASSINI (Cassini IV) au XVIIIème siècle. L’échelle adoptée est d’une ligne pour cent toises, la transposition de ce rapport dans le système métrique donne une échelle proche de 1/86 400 (1 centimètre sur la carte correspond à environ 864 mètres sur le terrain).
Cette carte constituait pour l’époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s’appuyer sur une triangulation géodésique dont l’établissement prit plus de cinquante ans. Les quatre générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. La carte ne localise pas précisément les habitations ou les limites des marais et forêts, mais le niveau de précision du réseau routier est tel qu’en superposant des photos satellite orthorectifiées, ces dernières correspondent presque totalement avec les routes dessinées plus de 200 ans avant.
Sur la carte de Cassini de la région de Brindas (extrait ci-dessous), on aperçoit au lieu « Le Guillermy » un symbole correspondant à un hameau:
Sur le cadastre « napoléonien » établi en 1824 (Extrait ci-dessous), il est flagrant que Le Guillermy (« Guillarmes ») est représenté sur une sorte de plateau circulaire:
C’est avec émotion qu’un jour de 1998 les brindasiens constatèrent la disparition de l’une des deux voix de leur clocher. Margherite, la plus grosse des deux cloches installées en 1805 s’était tue.
Une cloche fêlée ne se réparant pas, le remplacement fut voté par le conseil municipal, la commune prenant en charge la dépense.
Aussitôt contactée, l’entreprise Paccard, d’Annecy, établissait deux devis, avec ou sans refonte de l’ancienne cloche. La différence de prix, le métal récupéré, ne représentant que quelques milliers de francs, ne justifiait pas de faire disparaître du patrimoine du village le témoin fidèle de deux siècles de son histoire.
Le conseil se prononça également pour ajouter à ce remplacement la reconstitution du patrimoine campanaire avec trois cloches tel qu’il était avant la révolution. Et notre clocher mérite bien cette attention, n’oublions pas qu’il est classé et figure sur la liste des monuments historiques. La troisième cloche serait celle du millénaire. Il fut alors proposé aux brindasiens une souscription, geste plus symbolique que financier, pour marquer leur attachement à la vie du village en permettant de redonner sa troisième voix à leur clocher. Etant bien entendu que la municipalité apporterait tout complément à cette dépense.
Les deux cloches naquirent à Annecy le 9 septembre 1999, elles furent présentées au village le samedi 25 septembre, bénies en une cérémonie solennelle le dimanche 26 et l’angélus inaugural sonna le samedi 2 octobre, à midi.
Les brindasiens ont suivi tous ces événements avec le sentiment de vivre des instants historiques. Margherite, Hyppolite, la plus ancienne, et la cloche du millénaire ponctuent aujourd’hui les journées brindasiennes.
Margherite l’ancienne restera vigilante, installée dans une place d’honneur à l’entrée de l’église.
Les habitants du village ont marqué leur attachement au symbole que représente le clocher en assistant nombreux à toutes ces cérémonies, mais aussi en répondant à la souscription lancée à cette occasion. Plus de deux cent cinquante familles ont apporté leur participation. C’est un somme de trente deux mille francs qui a été rassemblée, pour un achat de trente six mille francs hors taxe. La cloche du millénaire appartient doublement aux brindasiens. À nouveau, pour de nombreuses années, notre clocher lancera sur le village et dans la campagne une musique qui commençait déjà à nous manquer.
Galerie de photos
9 septembre 1999 : 2 cloches coulées à Annecy, fonderie Paquart
9 septembre 1999 : 2 cloches coulées à Annecy, fonderie Paquart
9 septembre 1999 : 2 cloches coulées à Annecy, fonderie Paquart
19 septembre 1999 : préparation du char pour les 2 cloches
19 septembre 1999 : Fernand dégage la vue pour l'arrivée des cloches
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
La 1ère cloche déchargée est Margherite
20 septembre 1999 : arrivée des cloches à Brindas
La 1ère cloche déchargée est Margherite
20 septembre 1999 : les cloches sur le char
20 septembre 1999 : les cloches sur le char
20 septembre 1999 : les cloches sur le char
20 septembre 1999 : les cloches sur le char
25 septembre 1999 : le cheval
25 septembre 1999 : les cloches sur le char
25 septembre 1999 : les cloches sur le char
Devant la maison Chevat
25 septembre 1999 : les cloches sur le char
25 septembre 1999 : les cloches sur le char
25 septembre 1999 : les cloches sur le char
25 septembre 1999 : procession en costume
25 septembre 1999 : devant la mairie
25 septembre 1999 : spectateur à sa fenêtre
25 septembre 1999 : autel dans l'église
25 septembre 1999 : spectateur à sa fenêtre
26 septembre 1999 : Baptême des cloches à l'église
26 septembre 1999 : Baptême des cloches à l'église
26 septembre 1999 : trompettistes
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : dépose de la vieille Margherite
27 septembre 1999 : mise en place de la nouvelle Laetitia
27 septembre 1999 : mise en place de la nouvelle Margherite
27 septembre 1999 : mise en place de la nouvelle Margherite
27 septembre 1999 : mise en place de la nouvelle Margherite
27 septembre 1999 : mise en place de la nouvelle Margherite
Blotti aux pieds des monts du Lyonnais, Regardant la plaine où s’étale le grand LYON, Immobile, dans le jour qui renaît, Notre village qui a vu vivre de nombreuses générations, Depuis des siècles, à l’ombre de sa tour, Apporte aux Brindasiens, récents ou bien de toujours, Son comptant de plaisir, de beauté et de joie.
En 1989, toutes les communes de France commémoraient le bicentenaire de la Révolution Française. Brindas n’avait pas manqué ce rendez-vous : des festivités à la hauteur de l’événement avaient été organisées, culminant avec un grand spectacle son et lumière auquel les Brindasiens avaient pris part.
En 1989, la France s’apprêtait à commémorer le Bicentenaire de la Révolution Française. Brindas a profité du Réveillon 1988-1989 pour inaugurer sa toute nouvelle salle des fêtes sur le thème de la révolution française.
Le 6 juin 1985, vers 15h30 locales, une tornade de forte intensité (EF3) dévaste l’ouest lyonnais, notamment les communes de Messimy et de Brindas. Le phénomène, qui semble avoir pris naissance dans la vallée du Garon, s’est dissipé vers Craponne. Malgré l’importance des dégâts matériels, le bilan humain n’est que de 2 blessés légers.
Principales caractéristiques de la tornade
Intensité maximale : EF3, soit des vents estimés entre 220 km/h et 270 km/h Distance parcourue : 7 kilomètres Largeur moyenne : 500 mètres
Communes traversées : THURINS, MESSIMY (le Vourlat, la Grenive, Malataverne (Grand-Pré)), BRINDAS (les Pannetières, aérodrome), CRAPONNE
Département : RHONE (69)
Altitude moyenne du terrain : 290 mètres Type de terrain : territoires artificialisés, territoires agricoles
Principaux dégâts : arbres brisés ou hachés; toitures arrachées et emmenées à distance; trois maisons détruites et rendues inhabitables; caravanes envolées par-dessus les toits; pylônes électriques brisés; une centaine d’immeubles gravement endommagés; bâtiments agricoles éventrés; multiples projections de débris
Un « tourbillon noirâtre » qui éventre trois maisons bien bâties
La tornade de Messimy s’inscrit dans une dégradation orageuse sévère qui a affecté l’ouest lyonnais : sur une zone de 10 kilomètres de longueur et un front large de 2 à 3 kilomètres, des dégâts dus au vent, à la pluie et à la grêle sont recensés entre Soucieu-en-Jarrest et Tassin-la-Demi-Lune.
C’est au sein de cet axe orageux destructeur que la tornade de Messimy s’est développée, sur un parcours total de 7 kilomètres. Le phénomène semble avoir pris naissance dans la vallée du Garon, aux confins de Thurins et de Soucieu-en-Jarrest : « De nombreux témoins ont parfaitement vu la turbulence en forme d’entonnoir qui est venu vers Messimy, passant par le lieu-dit « Le Vourlat » puis « La Grenive » (Le Progrès du 8 juin 1985).
Contournant le cœur de Messimy par l’est, la tornade s’incurve vers le NNE et rejoint, en ligne droite, le sud de l’agglomération de Craponne où elle se dissipe définitivement. Le tourbillon, large de 500 mètres environ, a été perçu par de nombreux témoins : « Les tuiles, la laine de verre, les morceaux de chevron et les débris divers, propulsés dans les airs, formaient un tourbillon noirâtre, difficilement identifiable. A tel point que les gendarmes de Vaugneray, en patrouille dans les environs, ont pu croire, un instant, qu’il s’agissait d’un vol groupé d’oiseaux. » (Le Progrès du 7 juin 1985). D’autres sinistrés évoquent un souffle d’apocalypse, accompagné d’un bruit terrifiant.
Les dégâts sont très importants, notamment à Messimy et à Brindas où des quartiers habités ont été sinistrés. Au total, environ 100 immeubles (dont 80 maisons) sont gravement endommagés, dont 3 maisons de construction récente qui ont été éventrées et rendues inhabitables. Des bâtiments agricoles ont également été soufflés, et les arbres ainsi que les cultures brisés ou hachés. A Brindas, une ferme a été détruite et des débris éparpillés dans les champs. Partout, des débris de toute sorte sont restés accrochés aux haies, aux arbres et aux fils électriques épargnés par le souffle.
Miraculeusement, la tornade de Messimy n’a blessé légèrement que deux personnes.
Une tornade fortement médiatisée
La tornade de Messimy, qui a sinistré 115 familles, a fait l’objet d’une très grande médiatisation et d’une importante mobilisation. La question de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a d’ailleurs été évoquée à plusieurs reprises. Dans cet extrait publié dans le Journal Officiel du 29 juin 1985 (Première séance de l’Assemblée Nationale du vendredi 28 juin 1985), la commission ne donne toutefois pas de suite favorable à l’examen du rapport du Préfet :
La tornade de Messimy a également fait l’objet d’une médiatisation de plusieurs jours dans les quotidiens régionaux. Voici un extrait du journal régional Le Progrès dans son édition du 7 juin 1985 :
Tornade sur l’Ouest lyonnais Quatre-vingt maisons endommagées, trois totalement détruites, dix-neuf familles à reloger : le bilan – matériellement lourd – est pourtant miraculeux, avec seulement deux blessés légers. Un coup de vent d’une violence inouïe s’est abattu hier après-midi, vers 15h30, sur un couloir d’environ 7 kilomètres de long sur 500 mètres de large, couvrant principalement les communes de Brindas et de Messimy, dans l’Ouest lyonnais. En l’espace de quelques secondes, près de quatre-vingt maisons ont été gravement endommagées – et certainement totalement détruites – des toitures emportées, des arbres et des pylônes électriques arrachés par dizaines. Le souffle d’apocalypse, accompagné d’un grondement terrifiant, a provoqué une légitime frayeur – proche parfois de la terreur – parmi la population et a mis la désolation dans les rues et les jardins, mais n’a, fort heureusement et presque miraculeusement fait aucune victime. Seules deux personnes ont été très superficiellement blessées à Messimy, et ont reçu des soins sur place. La clémence de ce bilan au plan humain s’explique pour beaucoup par l’heure du micro-cataclysme, essentiellement résidentielle, cette grande banlieue mi-rurale était partiellement désertée en milieu de journée. Au-delà du saisissement, c’est la stupéfaction qui a frappé les témoins de la tornade. Les tuiles, la laine de verre, les morceaux de chevron et les débris divers, propulsés dans les airs, formaient un tourbillon noirâtre, difficilement identifiable. A tel point que les gendarmes de Vaugneray, en patrouille dans les environs, ont pu croire, un instant, qu’il s’agissait d’un vol groupé d’oiseaux. Si Thurins et Craponne – où l’importante toiture de l’ancienne fabrique de caravane « Georges et Jacques » s’est pulvérisée – ont été partiellement atteints, ce sont les communes de Brindas et de Messimy qui ont été le plus sérieusement touchées. Le hameau de Panetières à Brindas et le village de Malataverne à Messimy – particulièrement le lotissement du Grand Pré – apparaissent, comme ce qu’on pourrait qualifier en terme de sismologie, d’épicentre. C’est là que des pavillons, de construction récente, ont été totalement emportés par la bourrasque : un à Brindas et deux à Messimy. Les sauveteurs se sont rendus très rapidement sur les lieux : sapeurs-pompiers professionnels de la Courly ou volontaires des communes concernées, c’est avec le concours de la population qu’on a procédé au déblaiement et aux premières mesures conservatoires, tandis que les chiens de sauvetage, amenés sur place par les sapeurs-pompiers, fouillaient les décombres, où la poussière tourbillonnaient encore. À Vaugneray, une quarantaine de personnes s’étaient spontanément mobilisées au centre de secours. Des bâches ont été déployées sur des dizaines de maisons décapitées, et les entrepreneurs locaux ont été requis pour effectuer certaines réparations de première urgence.